On commence

Après avoir pris la fuite, vous courrez parmi les immeubles en ruine pendant un moment en zigzagant. Rita Mordino vous saoule non-stop, ce qu'une ou deux torgnoles parvient à interrompre. Enfin, vous êtes à 15 minutes de centre ville et à 15 minutes du campement des Fauves, l'endroit est désert, calme à crever. Dans le lointain on entend parfois des coups de feu, des cris, des chiens qui hurlent... rien d'inhabituel.

Vous vous établissez dans un bâtiment en ruines, un vieux parking à étages encore à peu près en état et dénombrez les blessés.

Santiago a reçu un coup de chevrotine dans la jambe et ça saigne vilainement. Il a pu courir jusqu'ici, poussé par l'urgence, mais maintenant ça fait un mal de chien et il va être difficile de faire autre chose que marcher avec une canne, ou en s'appuyant sur l'un d'entre vous.

Henderson va bien, à l'exception d'une balle de .45 dans le mollet. Pas très pratique pour courir... et ça saigne.

Tonton a pris une balle de pistolet dans le ventre, dans la graisse, ça saigne. Il en a vu d'autres mais faudrait pas laisser ça comme ça. Il s'est également brûlé au niveau de la gorge et à la main droite avec des cartouches foireuses, et son bras gauche a été entaillé par une balle de petit calibre (ressortie).

Rachel saigne de la nuque : une balle lui a arraché un vilain bout de peau. Ca saigne. Les artères sont intactes mais il ne faudra pas laisser ça à l'air libre. Elle a également reçu une balle de petit calibre dans le flanc... qui n'est pas ressortie. Ca saigne.

Jane n'est pas blessée.
Rita non plus, mais elle a été un peu malmenée lors de la fuite.

Après ce massacre et ce sprint, vous crevez tous de chaud. Toujours, de lourds insectes hantent l'air, des rats couinent dans les coins d'ombre, les vents chauds d'octobre s'engouffrent dans le parking. Tout le monde saigne doucement sur le sol bétonné en se retenant de gueuler comme un porc au cas où on serait sur vos traces...

Que faites-vous ?

Kenneth est un homme heureux mais énervé. Il aurait pu y laisser trois fois sa peau sur ce coup là.
-Il grogne sur son matériel pas fiable.
-Puis grogne à cause des blessures
-Puis re-grogne quand il voit les traces de sang laissés par Santiago.
-On ne parle pas du dernier grognement lorsqu'il voit la nuque de sa nièce Rachel.
Il prend alors la parole pour donner des consignes d'urgences.


« Toubib, faut empêcher le sang de couler là.
Dans l'ordre Santiago puis Rachel.
Des que ça c'est calmé on décale. »

S'adressant à Jane

« Jane tu vas regarder si du monde arrive. Et si tu vois la moindre petite ombre tu nous préviens discrètement. (J'insiste sur le discret) »

S'adressant à lui même pour les autres

Moi, je m'occupe de ficeler et bâillonner cette garce de Rita comme il se doit.

Jane observe rapidement la situation, mais comment on est arrivé aussi vite dans un tel merdier? Elle jette un coup d'oeil sur la blessure de sa soeur.

Tonton, y'a trop d'blessé, et pour Jane c'est du superficiel: un coup d'désinfectant et un bandage, avec un peu de couture en rab, j'frai mieux d'men charger ca fera moins de boulot au toubib.

Enfin, c'est toi qui décide.. Tonton

[Gary a oublié une blessure au sujet de Rachel, un coup au torse pour lequel je ne me souviens absolument plus du contexte... Je ne sais pas ce qu'il a décidé à ce sujet. Quant à Igor, tu iras demander à quelqu'un d'autre de continuer le résumé, j'suis pas ta boniche non plus, et j'trouve que t'es culotté de m'envoyer bouler sans autre forme de procès.]

Rachel regarde sa soeur. Après tout, elles sont de la même famille, elle suppose que Jane va s'appliquer un minimum. Mais dans le doute, elle lance au toubib :

_ Hey Doc, ça t'dirait pas de venir voir un peu mes blessures ? Ensuite tu dis quoi faire à la frangine...

"Si elle est capable de prendre un linge propre, de foutre du désinfectant dessus, de le passer sur la plaie et de faire un bandage... ouais. Mais y'a des jours où je doute vraiment de l'intelligence de cette gamine."

Sans attendre la réaction de Jane et demander la permission de Rachel, le doc fouille dans le sac de Rachel pour récupérer ses affaires. Il faudrait pas qu'une droguée essaye de les revendre contre de la drogue... ou qu'une nympho les abime en voulant tuer son 20éme amant de la journée.

Le Doc sort sa sacoche et commence à vérifier ces outils. Il jette un coup d'oeil à Kenneth avant de se mettre à charcuter.

"On avait combien de temps d'avance sur l'arrivée des Mordino ?"

"On doit bien avoir environ deux heures avant qu'ils se rappliquent 'tes potes'. Stresses pas toubib, concentre toi plutot.
Et s'il faut je ferais écran avec mon corps".

[Kenneth et son humour toujours mal placé dans les situations pourraves... . Il se dirige donc vers la charlotte "Rita".
celle là si elle déconne elle morfle.]

Rita est baillonnée avec le bandana de Santiago et vous lui avez lié les mains et les pieds avec des câbles électriques trouvés dans les décombres. Elle a un bleu sur la joue, qu'elle s'est pris pendant la fuite mais que vous pourrez bien attribuer aux Fauves.

Il ne lui reste qu'un escarpin bleu.

Santiago sert les dents l'air de rien mais, la trainée rouge qu'il laisse derrière lui ne laisse aucun doute sur son état. Sans lâcher sa précieuse prisonnière, il fouille fébrilement sa besace pour en extraire un stimpack qu'il s'injecte dans la jambe en jurant dans sa barbe. edit du MJ : ça fait du bien. C'est pas la grande forme mais bon, c'est toujours ça de pris. Par contre il va toujours falloir enlever la chevrotine, et le stimpack aurait été plus utile après qu'avant, mais ça heureusement Santiago ne le sait pas encore et il souffle un coup. Décidément il fait chaud en octobre.

Putaiiiin...plan parfait...connards...Mckenzie...j'avais dit discret...meeeerde...

Tout en pestant sur l'incompétence de ses collègues, l'auto-critique n'étant pas vraiment son point fort, Il cherche des yeux un bâton ou n'importe quel objet qui pourrai lui servir de béquille.

Rachel, assise dans un coin en se tenant l'abdomen, remarque l'activité de Santiago. Devinant le but de sa recherche, elle lui lance :

_ Ho, Santiag', tiens, prends mon bâton, j'en ai plus b'soin, ça peut aller.

Elle tend à Santiago son bâton de ski.

Joe fait un signe de tête pour Santiago en direction du bâton.
"Prends-le ! Avec le stimpack que tu viens de te mettre, il sera pas possible de t'opérer avant 2 heures facile.
Enfin, je dis ça uniquement si tu ne veux pas te mettre à pisser le sang comme un goret."

Le Doc observe ses camarades, la trousse de soin à la main. Rien d'urgent pour le moment. Du coin de l'œil, il surveille la sœur qui a décidé de se prendre pour une infirmière.
"Ouais bah si y'a plus personne à charcuter, autant continuer à avancer. Direction, chez Pikette. Et si on sait pas quoi foutre, on peut aller chez mon collègue... il aura bien une salle propre et un flacon d'hybuprophéne pour vous soigner un peu toutes ces éraflures."

*Kenneth ronchonne car la garce a perdu une godasse. ensuite il confirme consignes du médecin*

"OK, on décalle chez pikette on passe par des vieux chemins bien pourrave"

Vous avez tous du plomb dans l'aile, mais c'est comme vous voulez.

Pas Pikette : Pickett

Je vous scanne la carte de la ville demain et je la poste ici.

Bien inspirée par la douleur divine, Rachel interpelle Kenneth :

_ Oh, l'oncle !... J'peux à peine bouger, j'suis trop crevée... Y'a ma cicatrice qui m'fait mal et ma jambe qui me tire... ça serait pas mieux si on se reposait un peu avant de repartir ?... Pas grand chose, quelques dizaines de... AAAAaaaaouuuummm *gros baillement irrépressible (comment ça je sais pas les faire ?!)* quelques dizaines de minutes... *somnole*

Alors vous bougez ?

J'ai pas scanné la carte par paresse. Mais j'ai sué sang et eau pour vous en dessiner une dont je suis vraiment fier :



Là où il n'y a pas une rue dessinée, il y a des bâtiments en ruine. C'est praticable à pied, mais avec des blessés et un otage c'est un peu tendu. Rien d'inhumain cependant.

La petite troupe se met en route, Jane met le bras droit de sa soeur sur ses épaules et la soutient comme elle peut, le ppk dans la main droite.

Courage soeurette on en a vu d'autre, dés qu'on s'ra arrivé chez Picket on te rafistolera comme il faut.

Tonton tu peux filer un coup de main à Santiago? Faudrait pas trop qu'on traine.

"ok, je vais l'aider,
Mais avant je propose que l'on se sépare en deux groupes.

Un qui va amener la garçe chez les mordinos. Et l'autre qui en même temps va chez les bishop avec une pompe plein de sang. Moi je vais chez les bishops. je repasserais voir le doc des Wrights ensuite pour qu'il m'opère. j'ai pas confiance au bigleux on passera chez pickette en même temps.

Ensuite rendez-vous à la caravanne et on file au souk. Puis adviendra ce qu"il adviendra...

OK ?"

"Non.

Si on fait ça, la moindre égratignure et y'en a 1 qui fini sur le carreau. On reste planqué quelques temps chez Picket, et comme si ça y'a besoin, on va se fournir chez Doc Bigleux. Si je peux opérer dans un endroit qui a un semblant de propreté, ce serait bien pour éviter que vous choppiez un truc."

Puis s'adressant plus précisément à Kenneth.
"T'inquiètes pas si t'as des idées de merde : comme tu es blessé, ton cerveau est moins bien irrigué... c'qui expliquera quand tu te mettras à bander mou."

Allez, on se secoue, dites-moi ce que vous faites.

On fait quoi alors ?
on se pose ?
mais bordel fait ton office le doc et active toi le derche !!!

ROOOOOOOOOOOOTTTTTTTTTTTEEEEEEEE

(hrp : relis ce que j'ai écris )

"Oui on se bouge ! Direction Picket ! Et on trainasse pas, les Mordino ne devraient plus tarder à découvrir l'merdier."

Et sans attendre plus longtemps, le Doc ouvre la marche à travers les décombres, essayant de trouver le chemin le plus facile pour un redneck et des handicapés.

Vous marchez dans les décombres pendant plus d'un quart d'heure : parmi vous les boiteux (Henderson, Santiago et un peu Rachel) galèrent, Rita Mordino, pieds nus, galère, le Tonton qui toujours saigne fatigue, il n'y a guère que Jane qui fait bonne figure.

Vous traversez des ruelles jonchées de déchets à moitié méconnaissables, parmi lesquels de plus en plus d'ossements d'origines diverses à mesure que vous vous rapprochez de Providence. Sur les derniers trois-cent mètres, les premiers niveaux des bâtiments sont occupés par des junkies de toutes les couleurs du spectre, qui de leurs yeux torves vous regardent passer, assis sur des matelas jaunis par le temps, rassemblés autour d'un repas de fortune ou d'une marmite aux exhalations hallucinogènes. Les regards sont méfiants ; ceux dont vous passez prêt portent les mains sur des tessons de bouteilles, des couteaux rouillés et des tromblons de fortune, mais surtout s'éloignent et se planquent.

Enfin vous parvenez à une ruelle qui débouche sur la rue de la Providence. Il est environ 22h, la nuit est complète maintenant, mais l'éclairage publique vous révèle l'agitation dont vous êtes maintenant familiers. Des toxicos se battent pour partager un butin misérable, des putes aguichent, des maquereaux à la petite semelle truandent des voyageurs de passage... Vous êtes tout proches du casino Bishop, dont les lumières racoleuses et le bruit des machines à sous vous parviennent. Devant les portes gardées par deux colosses armés, un petit groupe est rassemblé. Ils lancent des pierres sur une meute de chiens occupée à bouffer un cadavre encore frais allongé au milieu de la chaussée. Les motos ont disparu et loin à l'Est, par delà le domaine des Wright, vous apercevez la lueur orangée d'un incendie illuminant une colonne de fumée.

Deux gardes avec fusils sont postés devant chez Pickett.

Que faites-vous ?