Aux alentours du camp

Réponse de Rabbi Shalam
à partir de maintenant répondez dans ce fil pour les alentours du camp.

Le curieux rabbin contemple le ballet de Vlad, sa soutane volant au vent pareil à un mouchoir usagé s'échappant de la poche d'une frêle demoiselle. Hum.

Notre bon Salham agite donc sa main droite, trémoussant l'intégralité de son corps adipeux, puis pousse quelques gémissements.


"Ah! Shaloum! Mon frère! Hava Naguila, hehe, vois tu nous sommes tous fils de Dieu!


Approche, approche mon frère. Que nous discutions de Lui même et des autres. Shaloum, mon frère, shaloum."

Pendant ce temps là, Fat Joe, dans les bosquets qui surplombent le camp, cherche des champignons intéressants.

Ce qu'il avait pris pour des champignons n'était en fait que de petits cailloux. A la recherche d'autres plantes ou trucs intéressants, il parcours le sous-bois sans y passer des heures, mais bientôt le voilà face à une source lumineuse... C'est vrai qu'il commence à faire nuit, presque une heure que vous vous êtes garés, et l'obscurité avance à grands pas.

Derrière un arbre, Joe trouve une espèce de rocher gros comme un poing qui brille d'un vert phosphorescent.

Devant l'absence de réaction de la courte assemblée, le Rabbi ne se départit pas de sa bonne humeur et plonge une main grasse dans son futal, probablement jusqu'au fond de son slip s'il en a un. De l'autre, il tient une torah aux couleurs étranges. Se grattant copieusement la nouille, ou se la palpant, on ne saurait dire, il continue :


"Alors, mes bons Kibroums, répondez moi! Je ne vais pas vous manger, ho ho ho, je n'ai plus faim."

Puis il commence à fredonner sur l'air de Hava Naguila.

Pour Joe :

Quand tu essaies de ramasser la pierre, celle-ci s'avère brûlante et tu te rends bien compte que tu ne pourras pas la prendre à mains nues. De fait, les herbes sur lesquelles elle a reposé sont jaunies par la sécheresse.

(Blessure légère à la main droite, une vilaine brûlure, mais ça guérira tout seul si tu vas pas foutre ta main dans une moissonneuse batteuse)

Le bon Rabbi s'étonne de la réaction de Vlad. Curieux, hein? Tirant cette main plongée dans son benn, le voilà qui la tend à son nouveau copain le moine. Un ou deux poils de burne restant collés sous les ongles.


"Allons, allons, soyons Choukrane et faisons la Bar-Mitzva. Je m'appelle Rabbi Salham, et toi mon bon meukroum?"


Restant planté là, répugnante main amicalement tendue, avec pour seule réaction la réprobation totale du moine va-nu-pieds, le Rabbi tourne la tête et interpelle Flaherty au loin.


"Hey, patron! Alors, j'ai pas tout compris, toi tu veux qu'on aille à la Fosse ou à Reno?! Hein?!"

Putain, mais il est débile, ce mec...

Le marchand s'enfourne une dernière bouchée de nouilles et pose sa gamelle sur la caravane. Après s'être rincé la bouche avec de la gnôle, il fait un doigt au rabbin.

Putain, ducon ! Ca fait dix fois qu'j'te l'dis : on va à la Fosse !

Faut vraiment qu'tu fasses quequ'chose pour ta mémoire...

Flaherty s'envoie encore un coup. Le rouge lui monte aux joues.

Remballe sa main infecte, puis se tourne intégralement vers Flaherty. Le Rabbi brandit alors la Torah qu'il serre d'ordinaire sur sa poitrine.


"Flaherty, mon ami, Dieu m'en est témoin, ce serait une rude erreur pour toi et ton commerce. Warzoum. De ce que j'ai pu discuter avec ces charmants vagabonds, il semblerait que Monsieur Aktol soit de passage à Reno. Et .. tu sais comme moi ce que cela signifie ..."


Frottant son pouce contre son index et son majeur, mimant le pognon, le rabbi sourit ouvertement.

"Toi, déjà, je me souviens mal mais .. tu commerces sur de la chnouffe, des armes, hein? Ca se goupille plutôt pas mal, et la vie de mon défunt père que c'est une affaire cachère."

Si tu veux aller à Reno, tu nous suis jusqu'à la Fosse, on repart aussi sec, rabbin. Chuis sûr qu'ton m'sieur pactole saura attendre une semaine de plus.

Flaherty fouille sous la bâche de la caravane et en tire une paire de jumelles, qu'il pointe sur Rachel. Assez vite il les baisse pour faire signe à la jeune femme.

Hey, gamine ! Approche, on va pas te bouffer...

La jeune femme sursaute légèrement, puis s'immobilise quelques secondes. Que faire ? Elle lance un regard à Fat Joe, espérant qu'il vienne l'aider en cas de besoin, puis se dirige vers Flaherty, qui l'a appelée.

_Qu'est-ce qu'y a mon grand, tu veux qu'on fasse affaire ? J'ai cru comprendre que vous étiez marchands ! P'têt' qu'on peux s'arranger...

[Est-ce qu'on pourrait avoir un schéma vite fait pour voir où on est les uns par rapport aux autres dans cette zone? Là je pensais être encore à distance par rapport à ce groupe ^^ Je vais faire avec de toute façon :p ]

La pierre est brûlante! Fatounet la lâche au sol et se rend compte que malgré l'humidité ambiante, les herbes sur lesquelles étaient posée la pierre sont jaunies comme par la secheresse...

Il se tient la main, la passe sur son cuir parsemé de goutelettes, et se panse la main avec un bout de tissu qu'il a aupravant humidifié de la même façon.

Il sort ensuite son compteur Geiger. A l'approche du caillou celui-ci [partie à éditer] : edit du MJ : à peine le compteur allumé, l'aiguille monte au dessus de 100 rem, mais quand il approche le capteur, le compteur s'affole : 200, 300 rem... Très étrange...

Fat Joe se redresse et aperçoit en contrebas Vlad avec d'autres personnes. Il descend à bon pas et crie sur Vlad en arrivant.

Vlad!! Viens là mon con!! J'...

Il aperçoit alors le rabbin et lui décoche un regard surpris en s'approchant de Vlad qui, une moue de dégout sur le visage, s'écarte de l'étrange personnage qui lui tend la main...

Fatounet s'approche donc de Vlad et de façon très maternelle l'observe sous toutes ses coutures histoire de voir si il n'est pas blessé / abimé...

Ensuite arrive Rachel, Fatounet la vois mais elle n'a pas l'air dans un bon jour et il lui jette un regard qui se voudrait compréhensif...

[La suite dépendra...]

Le rabbi, brandissant toujours sa Torah comme un prédicateur du dimanche, pivote lentement vers Fat. Ca remue sous la barbe du bon Salham, jusqu'à ce qu'un sourire s'en échappe de part et d'autre.


"Ami vagabond. Quel terrible fléau te frappe, mon pauvre Hasma."


Lentement, le bras tendu se replie sur la poitrine du religieux. De sa main libre, il décoiffe son chapeau. Son regard se pose sur le crâne lisse de Fat Joe. Une moue triste s'installe sur le visage de Salham.


"Ami, ami. Ah la la .. Dieu miséricordieux puisse t'aider. Voilà la marque du Terrible! Le crâne chauve, fléau! Fléau!

Voilà à quoi cela abouti de ne pas circoncire les nourrissons. Ah la la .."


Replaçant le chapeau à bord rond sur son crâne, le Rabbi palpe un instant sa barbe l'air songeur. Puis il plonge sa mimine dans la poche de son futal et en tire un sécateur taille réduite. Une pince à circoncire grossière et barbare.


"Mais il n'est jamais trop tard, mon bon Meukroum."


L'index et le pouce se rejoignent, faisant jouer les lames du ciseau de boucher. Le Rabbi sourit.

*snip snip*

Fat Joe n'est pas très à l'aise avec les hommes de foi, mais celui-ci le dérange carrément...

Il ne prête pas attention aux paroles annoncant le fléau sur son crâne, mais quand Fatounet sans attendre plus longtemps de réaction de Vladislas, commence à l'emmenner vers son coin dans les bois, l'autre sort sa pince et produit un bruit fort désagréable...

*snip snip*

Fatounet lance un regard par dessus son épaule, aperçoit la pince bizarre, et lance au vieux rabbi :

"Désolé mon père... heu... Désolé... j'aime trop la gaudriole et je suis pressé!!"

Et il attrappe vigoureusement Vlad pour l'emmener direct sur le lieu de sa découverte...

Rachel ne reste pas dans le coin avec le vieux Rabbi, il commence à lui filer un peu les jetons. Intriguée par Flaherty, elle se dirige vers lui, une moue accrochée à son visage, le chapeau toujours vissé sur la tête. Arrivée à cinquante centimètres du marchand, elle lui lance :

_Bon... Tu m'proposes quoi, mec ?

Le marchand s'envoie une rasade de gnôle et pose la bouteille sur la caravane en s'essuyant la gueule d'un coup de manche. Il fait un geste au chef des gardes et d'un geste brusque saisit Rachel par la nuque et par le poignet droit ; la jeune femme essaie bien d'esquiver, mais le marchand est d'une brutalité surprenante. Les gardes commencent à l'entourer en surveillant l'extérieur (schéma à venir).

Alors que Flaherty se rapproche du visage de Rachel, elle peut sentir son haleine de gnôle frelatées et de nouilles lyophilisées, mais ce qu'elle remarque c'est surtout le regard extatique du marchand et ses mâchoires tremblantes de gros camé.

Alors, petite, tu vas être bien sage, compris ? Ces messieurs n'attendront pas mon signal pour te plomber au moindre geste suspect... tu piges ?

Dis-donc, tu as grandi... Rachel. Toujours aussi plate à ce que je vois...

Bien sûr les échelles sont bidon. Comptez 500m pour la diagonale de la route.

Donc dans la caravane, en rouge : Jane, Joe, Hedgar, Bob et en bleu Lucy

Dans les bois : Santiago et et Kenneth en rouge, Margoulin en bleu.

Près du camp : Rachel en rouge, Flaherty en bleu juste à côté, et derrière le chef des gardes et le rabbin. NB : trois marchands sont allés se mettre à l'abri dans les tentes.

Dans les bois près du camp, Fat Joe et Vladislas.

Rachel tente en vain de se dégager le poignet, mais décidément, Flaherty ne veut pas la lâcher. Son visage... Elle est incapable de se souvenir de ce mec, et pourtant... sûrement un junkie, il a du passer à Modoc un jour... Mais pourquoi cette allusion à son âge ?... Rachel garde la main gauche dans sa poche, là où se trouve un derringer, qu'elle a trouvé en possession de Lucy quelques dizaines de minutes plus tôt. Cependant, elle reste pétrifiée par le regard injecté de sang du marchand, et son haleine lui donne le vertige. Elle ercute, en postillonnant :

_Tu... qui... es-t... tu...

Voilà Vlad qui se fait trimballer par Fat Joe en direction des bois.

"Mais heu... Attend Fatounet, j'avais un suoer truc avec le marchand, on en aurait tiré plein de trucs intéressants."

Impossible de résister, inconcevable même. C'est Fatounet quand même.
Vlad se laisse donc diriger jusqu'à l'emplacement de la pière et une fois devant, tombe à genou pour la décortiquer des yeux.

Haaa, c'est vrai que tu dois pas te souvenir de moi. Disons que je suis... un ami de la famille.

Il place un clin d'oeil salasse et, serrant plus fort sa nuque, se rapproche de Rachel pour lui lécher le visage d'un long mouvement visqueux.

Dis-moi, tu sais ce que tu pourrais faire ? Tu pourrais appeler ce cher Kenneth au secours. Je suis sûr qu'il rappliquera à toute vitesse quand il entendra ta voix. Vas-y ! Crie-le : "tonton ! Tonton ! AaaaaAAAh ! Tontooooon !"

Un grand sourire extatique. Flaherty claque un peu des dents, ses nasaux fument dans l'air automnal qui se raffraîchit.

Crie-donc, ou tu vas pas faire long feu, petite pute...

Rachel est tellement en colère qu'elle ne sent même plus la douleur qui pourtant commence à faire apparaître des points noirs devant ses yeux. Elle ne voudrait pas lui faire ce plaisir, mais elle ne veut pas mourir maintenant non plus. Sa main gauche est toujours agrippée à son flingue, mais elle se sent incapable de dégainer pour le moment. Ouvrant la bouche, et regardant ce mec droit dans les yeux, elle hurle :

_SPÈCE D'ENFOIRRRRRRREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!

Elle pointe, à travers le tissu de sa veste, le p'tit flingue en direction du marchand, mais ne tire pas, se souvenant qu'elle pourrait vouloir faire affaire avec lui. Cependant, son visage en dit long.

Vlad examine la pierre à haute voix [MP Fat Joe] pendant quelques instants quand la voix de Rachel retentit dans le camp.

"Oh merde, Fatounet, c'est not' magot qui s'met à gueuler là, faudrait aller voir ça d'plus près. !!"

Et en parlant, le voilà qui se relève, aggripe la pierre et rapidement la fourre dans une de ses poches.
La sensation de brulure est fugasse mais intense. C'est de la bonne souffrance, il le sait. Rapidement les radiations émises par la pierre agiront sur son organisme et il pourra muter... Enfin, muter !!
Oui, son destin est en marche. A la simple idée d'enfin se voir honorer de son dévouement son zizi devient tout dur.
Et voilà Vlad qui un bon barreau entre les cuisses, se rue mi-marchant, mi-courant vers le camp pour ne pas laisser partir son gagne-pain si habilement marchandé.