rencontre n°1 : loin de la caravane

Les aventuriers s'avancent vers le campement.... tintiiiiin, que va-t-il arriver ?!

Vlad continue de ramper, longeant la route vers le campement.

Soudain, un mal de bide à plier une goule le scie en deux.

Il hurle à la mort tout en baissant son froc.
Avachie derrière des buissons, il remercie le ciel d'avoir réagit aussi vite. Quelques instants plus tard, les quelques gouttes qui perlaient de son fondement se transforment en un torrent de chiasse marron qui s'explose au sol, mouchetant les environs.
Entre le bruit pétaradant à réveiller un mort et l'odeur à flinguer une goule, c'est bien le diable si les autres pécors du campement ne les avaient pas déjà repérés.

De toute façon Vlad s'en fout, pour le moment, il en est à se vider le bide. Heureusement que ça coule tout seul.

[HRP]
Vlad se trouve dans les buissons, derrière la goule.
Un petit jet de chance voir si les autres ont l'ouïe fine ? Ou l'odorat d'ailleurs ^^
[/HRP]

Pendant ce temps Fat Joe a récupéré le talkie du Tonton et tente de faire revenir son protégé.

"Vlad? Allez Vlad revient on va essayer de faire ca bien... Reviens tout de suite!"

Plus discret, tapis dans les buissons lui aussi, et ayant laissé sa caisse de godemichets si durement gagnée un peu plus loin, le vieux Margoulin renifle le cul de la goule en vue d'un accouplement futur... Le manège aurait pu durer longtemps encore, tant il était furtif, mais poussé par le vice, l'affreux avait tenté un doigt subtil au cul du monstrueux mutant goulesque...

"HoUuhouHou... Ah l'eu dit ah... Ah?? AH FAIRE EUL'cul !!... HuHUhu..."

Hedgar, surpris par l'intervention bruyante de Vlad, se retourne et voit le vieux margoulin penche a l'endroit ou se trouvait son cul decharne l'instant d'avant.
Il lui faut quelques secondes pour reagir, mais il finit par faire un bond de cote pour pointer son arme en direction de l'inconnu :

"Mais y fait quoi le claudo la!?"

Braqué de la sorte par un engin inconnu dont il ne supposait même pas que cela puisse être une arme, le crasseux scrofuleux s'énerve de plus belle, ce qui soit dit en passant n'arrange rien à la situation des aventuriers qui se voulaient discrets...

"Ah l'u AH?? AHHH??? Ah fair' eu'l'CUL !! EUL'CUL HAHA !!! AHAHAH !! Ghaaa..."

Faisant fi de l'arme, l'immonde se rapproche de la goule, lui reniflant la bouche... L'haleine de la saloperie décharnée est presque aussi pourrie que celle du vieux, qui voudrait bien foutre sa langue dans ce trou béant parsemé de quelques dents... Et ça ne manque pas, il tente d'emboquer la bestiole...

"Hu l'a dit aha... Pas bouger... Hul'vieux Margoulin eu l'poète... Hurk hurk... Ah pas bouger toi..."

Hedgar, qui n'est que moyennement ravi a l'idee qu'un claudo debile soit en train de foutre en l'air sa super approche discrete et scilencieuse digne de James Bond, lui decoche un violent coup de crosse dans la machoire en s'ecriant :

"Mais ta geule, connard!"

Avant de jeter un œil en direction du camp des nomades, avec le stupide espoir que personne n'ait rien remarque...

Fat Joe tente à nouveau de joindre Vlad sur son talkie sans se douter qu'un garde armé risque de l'entendre...

"Vlad!! Vlad! Réponds mon con!! Qu'est-ce que tu fous!!?"

He merde, reperes...
De depit, Hedgar fout un autre coup de crosse dans le vieux margoulin

"'bruti!"

Crache-t-il entre ses dents.

Puis il s'adresse a la montagne de muscles qui vient de debarquer :

"Blaires... nan mais il s'est regarde cui la?
Je finis de tabasser ce connard et on discute apres, si tu veux bien."

"He merde!
Bon, tu perds rien pour attendre, vieux pervers.
Leve toi et marche devant... et t'avise pas d'ouvrir ta geule."

Menacant, Hedgar braque a nouveau son arme sur le vieux margoulin, tout en indiquant la direction du camp.

Le vieux, tout sourire, se masse la machoire, très fier d'avoir évité le second coup... On dirait même que son exploit l'excite, même s'il apprécie moyennement d'être dérangé par le grand costaud armé qui vient de débouler...

"HuUuurrghhh !!! HuUuuUUURgGghHHHhh !!!"

Il brandit maintenant son tuyau plein de merde, le faisant tournoyer dans les airs, et proférant des malédictions incompréhensibles dont lui seul avait le secret, à l'attention et du garde, et de la goule qui veut se la jouer chaste... Mais des goules, des goules espèce de petite salope prude, des goules il s'en nique tant qu'il veut le vieux Margoulin !!

"Ah l'hu dit ah !! AH péter la machoire... Ahglurb... L'hu même pas mal hu'l'vieux Margoulin... Gaaahahaha..."

Finalement, avisant la peu sympathique physionomie du chef des gardes qui semble s'impatienter, il abaisse son tuyau, en reniflant l'air environnant... Oh oui, ça sent mauvais vieux Margoulin...

Hedgar, voyant le manege du vieux fou, se recule de deux pas, sans cesser de le braquer, et attends qu'il se calme, ce qui n'est pas tres long.
Puis, toujours aussi aimable, il lui dit :

"C'est bon, t'est calme?
Allez, avance, vieux debris."

La vache, il en sort de partout...

HEY, VOUS ETES COMBIEN, LA DEDANS ?! AVANCEZ SANS FAIRE D'HISTOIRE ! LES MAINS BIEN EN EVIDENCE !
Johnson, tu me les gardes dans ta ligne de mire.

Tous les gardes braquent leurs armes vers le petit groupe.

ALLEZ, PAS DE CONNERIES, SI VOUS FAITES PAS LES CONS TOUT IRA BIEN !

L'affreux renifle l'air de plus belle, une nouvelle odeur, oui... Il l'a sentie arriver de loin... Ca sent... Ca sent... Mes aïeux, ça ne sent pas la vieille goule, non ! Ca sent la moule ! En effet, une jeunette à l'air un peu salope vient de débarquer, et croyez le ou non, elle a vraiment l'air de succomber au charme slave de notre vieux lubrique...

"Hurk hurk hurk... AoOoUuuUhhHHh AAWwOoOuUuUhHhhh !!!"

Posture du fenec en période de rut, il se fiche maintenant complètement de la goule, mais il se doute que les types armés jusqu'aux dents sont pas là pour lui faire du bien... Un grognement dans sa barbe, puis il se rapproche de la jeunette, et se fourre derrière elle pour échapper au regard des soldats... Dans son oreille il murmure quelques mots, lui soufflant au passage son haleine fétide dans la gueule:

"Ha l'hu fifille ah?? Ah l'heu mauvais eux... Mauvais hurg !! Foutre coup d'bâtons sur la gueule du vieux Margoulin... Mauvais... Ha l'hu dit a pas avancer... L'vieux Margoulin..."

Ca commence à partir en couille devant, le garde qui s'excite et ce vieux lubrique qui vient se frotter à Jane, ce n'est pas le moment de déconner, et pourtant, la cadette n'en a plus rien à foutre du danger car son fantasme va bientot se réaliser.

Elle commence par gueuler à l'attention du garde et du goule:

C'est bon les mecs vous inquietez pas, je m'occupe de ce pauvre vieux je crois qu'il... Enfin que... Bref, jm'occupe de lui, pas de soucis.

Puis en levant les mains

C'est bon m'sieur le garde, hein? Pas d'flingue dans les mains, que d'alle, Hedgar tu explique au monsieur qu'on est des gentils? J'vais calmer ce pauvre ermite.

Puis elle commence à entrainer le vieux vers un autre coin du bois en lui sussurant à l'oreille:

On va par la bas? J'ai tres envie de te montrer mes seins.

"C'est ca, oui, va donc te faire sauter plus loin, moi je vais parler avec les gus qui ont des gros flingues...
SALOPE!"

Puis, se tournant lentement vers les militaires

"C'est bon les mecs, baissez ces flingues, personne ne vous braque ici.
J'arrive, mais baissez ca, bordel!"

Et Hedgar, avec l'equivalent goulesque d'un gros noeud dans l'estomac, s'avance lentement vers l'auree du bois, en prenant bien soin de maintenir le canon de son arme pointe vers le sol

OK ! Approche doucement, pas de gestes brusques !

Les gars, baissez vos flingues, mais pas de conneries, vous me surveillez ce bois.

Le chef des gardes a toujours son fusil d'assaut à la main, mais sa posture se détend. En voyant la goule s'avancer dans la lumière de sa lampe torche, il grimace ostensiblement.

Pfff, des mutants, fallait compter dessus... Vous créchez dans le col des enfers, toi et tes potes ?

Voyant les armes se baisser, Hedgar se detends legerement, mais il en mene quand meme pas large...
Il se garde bien de trop s'approcher.

"Le col des enfers?
Pas que je sache, non... enfin, ca depends, qu'est que tu appeles le col des enfers?

Si c'est celui de l'autre pute, je dirais pas qu'on creche dedans, mais il arrive qu'on y passe."

Hedgar designe la foret derriere lui d'un geste vague et tente un sourire legerement edente.

Ben... le col des enfers, quoi... ces montagnes...

D'un geste vague il désigne le massif derrière-vous.

Si vous savez pas pourquoi on l'appelle comme ça, c'est que vous avez eu de la chance d'échapper aux griffemorts et que vous avez besoin de médicaments anti-radiations... même toi, le mutant.

Ca tombe bien, on a ça au chaud. Hey, sympa ton flingue, chuis sûr que t'en tireras un bon prix si t'es prêt à t'en défaire.

Santiago s'approche du petit groupe, son arme est retourné dans sa poche, ses mains aussi. Il jette un coup d'oeil circulaire sur les gus armés et le...putain c'est quoi ce loqueteux ? Aucune importance, vu sa dégaine, ce n'est pas un client.

Bien, bien...et si tu me présenter tes nouveaux potes hedgar ?

Il sort un paquet de cigarettes, s'en allume une puis le tend à celui qui semble être le plus apte à négocier des garde.

Tu veux une sèche ? C'est cadeau de la maison...pour montrer qu'on est pas rats dans le genre commercant.

Les gardes se raidissent un peu quand Santiago sort des bois. Le chef leur fait signe de rester vigilants mais tranquilles, et un chemin se dégage entre les bois et la tente rectangulaire. Le chef des gardes est à proximité et regarde avec insistance les mains de Santiago, qui vont et viennent de ses poches.

Pas de conneries si tu veux pas servir de dîner à nos brahmines, mec, tu piges...