rencontre n°1 : loin de la caravane

Aggripé par le bras, Vlad ne résiste pas. Aucune chance fasse au garde entrainé à mater des merdeux dans son genre. Il lâche la bâche et se détourne de la tente.

"Ah bin merde j'me suis gourré..." Dit-il d'un air mi-niais mi-moqueur.

Délaissant le garde, il retourne vers le centre du campement. Et sans un mot de plus et le regard pointé vers le sol, il se dirige vers la tente où les négociations semblent avoir lieu.

Fatounet scrute le campement depuis son poste d'observation à la recherche de Vlad.

Il l'aperçoit tenu par le bras par un garde qui l'emmène vers la grande tente rectangulaire.

ca a l'air mort pour faire des folies on dirait. Autant ils auraient pu faire quelquechose tout les deux avec les talkie mais là...

L'excitation commando retombe comme un soufflé au fromage pas assez cuit.

Fat Joe scrute une dernière fois les environs et le campement avant de se préparer à descendre la petite pente herbeuse vers le camp.

La radio répondit à nouveau :

Y'a beaucoup de mec armés fatounet et z'ont l'air à cran.
Prend pas de risques.

Vlad était peut-être un peu con parfois mais il était loin d'être idiot, et s'il prenait ce ton il valait mieux l'écouter.

Fatounet se ravisa donc et retourna au couvert des arbres puis remonta en sens inverse le chemin qu'il avait pris, pour se rendre au campement par le même chemin que ses compagnons. Ce faisant, dans le peu de lumière du jour qu'il restait il put distinguer ça et là des champignons de differentes espèces qui pullulaient par ces temps humides. Il s'arreta quelques instants pour les inspecter...

Le curieux rabbin contemple le ballet de Vlad, sa soutane volant au vent pareil à un mouchoir usagé s'échappant de la poche d'une frêle demoiselle. Hum.

Notre bon Salham agite donc sa main droite, trémoussant l'intégralité de son corps adipeux, puis pousse quelques gémissements.


"Ah! Shaloum! Mon frère! Hava Naguila, hehe, vois tu nous sommes tous fils de Dieu!


Approche, approche mon frère. Que nous discutions de Lui même et des autres. Shaloum, mon frère, shaloum."